Unicentre saint valentin

Recrudescence de rencontres

La crise sanitaire a incité les célibataires, même les plus endurcis, à s'ouvrir aux rencontres et à la vie à deux. Une prise de conscience encouragée par les agences matrimoniales.

Publiée le vendredi 11 février 2022 à 16h15

La crise sanitaire a incité les célibataires, même les plus endurcis, à s'ouvrir aux rencontres et à la vie à deux. Une prise de conscience encouragée par les agences matrimoniales

Le confinement peut être bénéfique par certains aspects. Dans ces périodes difficiles vécues par l'ensemble de la population depuis bientôt deux ans, les agences matrimoniales notent une recrudescence des rencontres entre célibataires. "L'effet était immédiat suite aux déconfinements, note Corinne Magdziarek, conseillère Unicentre. Le manque d'activité que nosua vons subit a donc été rattrapé. Les personnes seules ont pris conscience que de telles périodes sont plus supportables à deux, en partageant des sentiments". 

Un rajeunissement notable

Ces changements d'attitude s'accompagnent d'un rajeunissement des candidats à la rencontre, faisant appel à ces structures. "Nos profils étaient d'ordinaire âgés de 40 à 50 ans au minimum, note Corinne Magdziarek. Maintenant, nous avons dans nos bases de données davantage de trentenaires et plus précisément des jeunes trentenaires". 

Pour la conseillère, ce relatif changement de mentalité décrit une envie de s'appuyer sur des relations saines et durables. "Faire appel à une agence matrimoniale apporte ainsi une sécurité pour ne pas faire de mauvaises rencontres. Nous vérifions la disponibilité des personnes, dans leur vie mais aussi dans leur tête, pour être certains que les deux personnes cherchent le même type de relation. Cela est plus compliqué quand on passe par une application de rencontre". 

Trois tranches d'âges

Il existe trois grandes catégories de célibataires. Les personnes en fin d'étude rentrant dans la vie active, "en règle générale, elles cherchent une rencontre stable afin de construire quelque chose de sérieux" ; les accidentés de la vie, âgés de 30 à 35 ans, ayant connu des déboires amoureux, "ils ne veulent plus commettre les erreurs endurées lors de leur précédente relation et apprendre de celle-ci" ; les 50-60 ans; veufs ou seuls, avec leur maison payée, les enfants indépendants, "ils recherchent une relation privilégiée pour contrer cette solitude qui s'installe. L'heure n'est plus à la fatalité, ils veulent profiter de leur vie en compagnie d'une personne en qui ils peuvent avoir pleinement confiance". 

La crise sanitaire a également dynamisé les rencotres du tro isième voir du quatrième âge pour des raisons similaires. "L'envie est de plus en plus présente chez les célibataires mais les rencontres ne sont pas toujours évidentes, avance Corinne Magdziarek. Le plus important est la confiance réciproque".

Alban Laffitte - Les Républicain d'Uzès et du Gard | N°3880 du 3 au 9 février 2022